A force de
lire des témoignages en tout genre, des articles, des livres, des vidéos
parlant de l’industrie agro-alimentaire, du végétarisme et du véganisme j’ai
décidé de témoigner à mon tour. Pas parce que je veux me justifier non. Juste
parce que j’en ai envie et ça me fait plaisir de partager avec les autres.
Février 2014. Début de mon « végétarisme ». Cela fait donc un peu
plus de 2 ans que j’ai commencé ce régime alimentaire. En réalité je m’étais
renseignée des mois à l’avance et j’avais progressivement éliminé de plus en
plus les produits carnés de mon alimentation avant de sauter le pas.
Le contexte
Je vivais en
couple (ce qui est toujours le cas) et à chaque fois que l’on allait faire les
courses comme la plupart des gens dans des supermarchés on se plaignait
toujours que la viande coûtait cher. On finissait donc généralement par acheter
du jambon-blanc ou des poulets dégueulasses, en plus des croques-fromages et
autres viandes pour le barbecue (saucisses, merguez, lardons, ventrèche). Quand
on allait visiter nos familles on avait souvent le droit à de la
« bonne » viande (rouge ou non) préparée par nos mamans, histoire de
reconsolider le lien charnel que l’on entretient avec la viande depuis notre
tendre enfance. Cela aurait pu durer des années, voire toute notre vie sans
manifester de signes de compassion envers notre environnement, notre santé et
les animaux d’élevage. C’est d’ailleurs ce que fait le citoyen occidental
lambda en général qui ne soucie guère des problématiques liées à la pollution causée par
l’élevage ni à sa santé et aux questions d’éthique. Je vais m'attirer les foudres des amateurs de viande en les caricaturant comme ça :
« Pourvu qu’il y ait de la viande et une patate dans mon assiette je ne
vais quand même pas me plaindre ou même pire faire comme ces illuminés de
végétariens et d’écolos qui nous sortent des discours moralisateurs qu’on n’a
pas envie d’entendre ! »
Malheureusement
(pour ceux qui croient que je suis passée du côté obscur de la force) ou
heureusement (pour mes ami(e)s végés) j’ai fait mon petit travail de
sensibilisation personnelle. Comme on mangeait de moins en moins de viande j’ai
décidé de regarder des alternatives pour certains repas, histoire de trouver de
nouvelles recettes et de pimenter nos vies culinairement parlant ! Je suis
donc tombée sur des bouquins à la médiathèque qui expliquaient comment faire
des plats végétariens et de fil en aiguille j’ai consulté les bouquins liés au
végétarisme en général ou à la consommation excessive d’aujourd’hui qu’ont les
pays industrialisés et émergents. Et non ces livres et DVDs ne sont pas cachés
dans la Réserve Interdite de Poudlard (pour les fans d'Harry Potter) mais bien à la vue de
tous.
Si ces
livres et reportages vous intéressent, vous trouverez une petite liste de ceux
que j’ai lu et vu à la fin de cet article.
Au niveau
des vidéos je dois dire qu’il y en a beaucoup et elles sont généralement très
bien faites. Si on retire les vidéos gores des abattoirs dignes des meilleurs films d'horreur, la plus connue reste Cowspiracy, qui fait fureur depuis sa sortie en 2014. J’ai réussi à trouver la version sous-titrée en
français (cf lien à la fin de l'article). Même pour les gens qui veulent continuer à manger de la viande ce
reportage vous en apprendra vraiment beaucoup sur les lobbys qui existent
aujourd’hui en Amérique. Pour les lobbys en France, vous pouvez vous tourner sur le livre d'Aymeric Caron - No steak.
A force de
me renseigner j’en suis venu à l’évidence que consommer de la viande
industrielle n’a plus aucun sens dans nos pays. Maintenant entre être plus
éclairé sur la vérité et faire le choix d’arrêter la viande il y a tout un
univers. Mais généralement quand on s’informe et qu’on décide d’enlever les
œillères que l’on s’est créé depuis notre enfance on en vient au fait que ça
devient logique d’arrêter de consommer de la viande ou tout du moins de réduire
drastiquement notre consommation.
Le déclic
Pour moi le
déclic s’est passé quand je suis partie vivre et travailler dans le nord de
l’Angleterre en septembre 2013. Je me suis retrouvée dans un pays totalement
ouvert aux végétariens (plus de 10% de la population est végétarienne contre 2%
en France). Tout est fait pour les végétariens, dans les restaurants il y a
forcément plusieurs alternatives pour les végétaliens, les supermarchés ont des
rayons entiers de produits alternatifs et de simili-carnés qui sont encore très
rares en France à part les fausses saucisses au soja. De plus comme j’avais été
bourrée de préjugés sur les végétariens par la société française j’avais besoin de me
rassurer en parlant à des vrais végés. J'ai eu la chance de devenir amie avec un collègue allemand
qui était végétarien depuis 18 ans et qui avait l’air d’avoir mon âge (il a en
fait plus de 10 ans d’écart, comme quoi ça conserve de manger des légumes). Il
m’a bien expliqué que je n’avais aucun soucis de carence à craindre puisque je
continuais à manger des œufs et des produits laitiers (et du poisson de temps
en temps). En bref pour lui si on enlève juste la viande on ne peut que se porter
mieux ! Lui était pratiquement végan, il ne lui restait plus que le
fromage à retirer de sa consommation (c’est souvent l’étape la plus difficile)
et il se fait faire une prise de sang annuelle pour contrôler tous ses taux en
minéraux et vitamines. C’est un homme qui pète la forme et qui n’est jamais
malade, qui sait faire la cuisine (on apprend beaucoup de trucs en devenant
végétarien) et qui n’a jamais été carencé depuis qu’il suit ce mode de vie. La
seule carence qu’un végan peut avoir (si son régime est équilibré) est un
manque de vitamine B12. Je parlerai des carences plus tard mais d’abord je vais
expliquer les différents régimes.
Définitions
Le
végétarisme strict consiste à enlever toute chair animale (viande, poissons,
crustacés). Il y a des alternatives si on continue à manger certaines sources
de chair animale, par exemple le pesco-végétarisme lorsqu’on continue à
manger des poissons de temps en temps (ce qui est mon cas). Le végétalisme va
retirer tous les aliments produits par les animaux (les œufs, les produits
laitiers mais aussi le miel, les bonbons faits avec de la gélatine, certains
vins car ils sont filtrés et clarifiés avec de la gélatine, de la colle de
poisson, de la caséine ou du blanc d’œuf, etc), là aussi il y a différents
degrés de végétalisme bien sûr. Maintenant on arrive au véganisme qui est cette
fois-ci un mode de vie. En plus d’être végétalienne, une personne végan va
choisir de ne pas utiliser, acheter, consommer de produits provenant de
l’exploitation des animaux (cuir, fourrure, laine, soie, produits cosmétiques
testés sur des animaux, médicaments etc).
Bien sûr ce
ne sont que des définitions bêtes et méchantes puisque la réalité est bien plus
complexe. Tout le monde place le curseur là où il le veut et les exceptions aux
régimes sont courantes puisque le but n’étant pas de se frustrer ou de mal
vivre de peur d’aller contre ses convictions. Ainsi au début de mon changement
de régime il m’arrivait de goûter des spécialités à base de viande (surtout
lors de voyages). Certains végans (qui sont souvent les plus gourmands) vont
s’autoriser une crème glacée l’été ou un petit bout de fromage. Donc ne jugez pas
si vous en rencontrez, ce n’est pas un jeu où si on craque on est des losers,
regardez d’abord votre assiette avant de lancer une réflexion cinglante sur le
sujet !
Mes motivations
Quand on
discute avec de nouvelles personnes autour d’une table le sujet qui revient en
premier est toujours la raison pour laquelle je suis devenue végétarienne.
C’est toujours difficile à expliquer puisqu’en fait c’est un mélange de
plusieurs choses. Le dicton est « Il y a autant de raisons qu’il y a de
végétariens ». Pour moi ça a été en grosse partie pour ma santé et pour
des raisons évidentes d’écologie. Puis les raisons éthiques (souffrance de
l’animal : mutilation, maltraitance, insalubrité, mise à mort) se sont
rajoutées peu à peu et ont contribué au fait que je n’ai plus du tout envie de
viande ou de charcuterie (l’odeur de la charcuterie m’a longtemps harcelé quand
je faisais mes courses).
Je reviens
sur les bénéfices sur la santé. Je ne me sentais vraiment pas bien à la fin des
repas, je me sentais lourde et j’avais parfois des grosses crampes d’estomac
pendant la digestion. Mon transit n’était vraiment pas idéal et la charcuterie
me donnait des boutons. On rajoute maintenant les risques
cardio-vasculaires qui augmentent quand on mange de la viande et ça donne tout
à coup envie d’arrêter !
Pour les
raisons écologiques j’ai découvert que c’était en fait l’industrie
agro-alimentaire la grande oubliée à chaque fois qu’on parle de responsables de
gaz à effet de serre. On pointe le doigt sans arrêt sur les industries, le
transport et l’énergie sans énoncer le mot « consommation de viande
intensive » alors que l’élevage est la 3ème cause d’émission de
gaz à effet de serre (15%) après l’industrie (32%) et les bâtiments (18.5% en
incluant le chauffage), devant les transports (14%) selon le dernier rapport du
GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat). Du coup
je ne comprenais pas pourquoi les Etats et les associations écolos passaient
sous silence l’impact de l’élevage sur le climat jusqu’au jour où je réalise
que les lobbys de l’industrie de la viande et laitière sont partout, arrivent à
manipuler nos petites têtes en finançant des organismes et des chercheurs
travaillant pour des instituts de santé, en agissant sur les lois pour qu’elles
leur soient bénéfiques (cf documentaire Cowspiracy)... C’est comme ça qu’on en
arrive au matraquage publicitaire « les produits laitiers sont nos amis
pour la vie » qui fait croire à la population française que boire du lait
est nécessaire pour nos os alors que toutes les études faites sur l’ostéoporose
montrent le contraire… J’étais donc insurgée contre :
-les politiciens corrompus
ou faibles qui ne pensent qu’à s’assurer les votes des agriculteurs, pêcheurs,
chasseurs, et autres gaveurs de foie gras,
-les faux chercheurs financés par des
multinationales pour faire des recherches anti-productives et biaisées,
-et les
organisations telles que Greenpeace qui pour avoir plus d’adhérents évitent le
sujet qui fâche. Ma décision était prise : je deviendrais
végétarienne !
Ma conversion
En
m’éloignant du contexte franco-français où j’étais jugée sévèrement et en
fréquentant mon ami végan j’ai donc lentement entamé le processus de
reconversion en vidant mon congélateur ; j’ai mangé mes derniers bouts de viande sans plaisir
car ça aurait été pire de les jeter. J’ai découvert de nouveaux aliments, de
nouvelles épices que j’ai progressivement rajoutés dans mon alimentation de
tous les jours. Certains végétariens n’ont eu aucune difficulté à changer
d’alimentation du jour au lendemain car ils n’aimaient déjà pas le goût de la
viande. Ce n’était pas mon cas… J’avais toujours été habitué à la viande de
toute sorte et sous toutes ses formes et j’adorais les plats typiques français
(blanquette, bœuf bourguignon, tartiflette etc). Il a donc fallu que je fasse un
deuil sur certains plats puisqu’ils ont leur empreinte dans ma mémoire
alimentaire. J’ai mis plusieurs mois à être sevrée car oui, la viande agit
comme une drogue pour l’organisme et quand on en reprend après avoir été sevré elle agit un peu comme un poison et on en est malade (véridique). Au début de mon sevrage, à la vue ou à l’odeur d’un saucisson je me surprenais en train de saliver (comme les chiens et leur gamelle), et quand
j’ai réduit peu à peu l’apport de viande mon transit intestinal a dû aussi
s’adapter ! J’entends beaucoup de gens dire qu’ils vont plus aux toilettes
depuis qu’ils mangent plus de légumes, qu’ils maigrissent, qu’ils font caca mou
etc. Mais en fait c’était le contraire pour moi. Je crois que le fait de passer
à un mode végétarien nous fait passer à un mode plus équilibré puisque l’apport
en légumes commence à être celui des apports recommandés que personne ne suit il faut être honnête
(5 à 7 fruits et légumes/jour). Notre corps va donc s’auto-réguler dans le sens
qu’il faut. Pour mon cas j’étais trop maigre et j’ai pris 3 kilos, j’allais
trop souvent aux toilettes et c’était pas beau à voir, maintenant ça va beaucoup mieux et j'y vais un peu moins souvent etc. Pour d’autres ils étaient souvent
constipés et se mettent à aller à la selle 1 fois par jour, ils perdent 5 kilos
mais ils étaient un peu gras avant etc. Une certaine catégorie de végétariens (ceux qui ne se sont pas assez renseignés sur ce mode d'alimentation) n’ont pas une
alimentation assez équilibrée et se retrouvent avec des carences, ils sont
souvent malades et donnent une mauvaise image des végétariens. Mais en fait si
on y regarde de plus près il y a aussi des omnivores qui mangent très mal, qui
sont carencés car ils manquent de vitamines et qui tombent tout le temps malade…
Dans n’importe quel régime alimentaire la base est la diversification et
l’équilibre !
Lors d'un changement de mode alimentaire il y a forcément quelques moments durs, qui se font de plus en plus rare. C'est pour ça qu'à chaque moment difficile ou de doute je me refaisais une petite lecture éclairée ou j'allais voir des témoignages pour me redonner de la motivation. Notamment je relisais les raisons de devenir végétarien que j'ai listé ci-dessous.
Pourquoi devenir végétarien
- Pour la santé
On verra
encore et toujours certains nutritionnistes français à la télévision (ils sont
rares dans les autres parties du monde) contre le végétarisme. Comme vous avez
pu le comprendre la France est assez fermée culturellement pour l’instant pour
accepter les bienfaits d’un régime végétarien, voire végétalien. Il faut donc
se tourner vers les études mondiales. Selon le rapport de l’association
américaine de diététique qui résume 200 études faites sur l’alimentation
végétarienne, je cite :
« La
position de l’Association américaine de diététique est que les alimentations
végétariennes bien conçues (y compris végétaliennes) sont bonnes pour la santé, adéquates sur le plan
nutritionnel et peuvent être bénéfiques pour la
prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations
végétariennes bien conçues sont appropriées
à tous les âges de la vie, y compris pendant la grossesse,
l’allaitement, la petite enfance, l’enfance et l’adolescence, ainsi que pour
les sportifs. Ce document passe en revue les données actuelles concernant
les nutriments importants pour les végétariens, notamment les protéines, les
acides gras oméga-3, le fer, le zinc, l’iode, le calcium et les vitamines D et
B12. L’alimentation végétarienne peut couvrir les apports conseillés pour
tous ces nutriments. Dans certains cas, des aliments enrichis ou des
suppléments peuvent apporter les quantités requises de certains nutriments
importants. Une analyse fondée sur des preuves a montré que les alimentations
végétariennes pouvaient être adaptées à la grossesse sur le plan nutritionnel
et se traduire par des avantages en termes de santé pour la mère et le
nouveau-né. Les résultats d’une analyse fondée sur des preuves ont montré
que l’alimentation végétarienne est associée à un moindre risque de décès
par cardiopathie ischémique. Les végétariens présentent aussi des niveaux plus faibles de cholestérol LDL, une tension
artérielle plus faible et sont moins sujets à l’hypertension et au diabète de
type 2 que les non-végétariens. En outre, les végétariens tendent à
avoir des indices de masse corporelle (IMC) plus bas et moins de cancers
en général. Les caractéristiques d’une alimentation végétarienne susceptible de
réduire le risque de maladies chroniques sont: des apports plus faibles
en acides gras saturés et cholestérol, et des apports plus élevés en fruits,
légumes, céréales complètes, fruits à coque, produits à base de soja, fibres et
phytonutriments. Du fait de la diversité des pratiques alimentaires parmi les
végétariens, il est essentiel d’évaluer au cas par cas si l’alimentation est
appropriée sur le plan nutritionnel. En plus de cette évaluation, les
professionnels de la nutrition peuvent jouer un rôle clé en informant les
végétariens sur les sources alimentaires de nutriments spécifiques, l’achat de
nourriture et sa préparation et les modifications alimentaires visant à
satisfaire leurs besoins. »
J Am Diet
Assoc. (Journal de l’Association américaine de diététique)
2009;109:
1266-1282
Pour ceux
qui veulent lire le rapport au complet :
Après la
lecture de ce résumé, on comprend aisément les effets bénéfiques d’un régime
végétarien (végétalien) équilibré sur notre santé et à toutes les étapes de
notre vie. Ils sont encore nombreux les détracteurs du régime pour les enfants,
les femmes enceintes et les personnes âgées.
Je fais une
petite parenthèse sur le lait, le sacro-saint lait. Le lait a du calcium mais
son gros défaut est qu’il est acide… Or, l’acidité dans notre corps a pour
effet d’éliminer le calcium stocké dans nos os. Des études montrent que c’est
dans les pays où l'on boit le plus de lait qu’il y a le plus de cas
d’ostéoporose. Au contraire dans les pays asiatiques l’ostéoporose est très
rare alors qu’ils ne consomment quasiment pas de produits laitiers. Il est donc
bien plus intéressant de trouver des sources de calcium végétales pour éviter
l’ostéoporose. Les industries laitières étant très puissantes en France puisque
nous sommes l’un des pays européens qui en produit le plus, il était nécessaire
pour l’industrie que le ministère de l’agriculture et les politiciens fassent
la promotion de la consommation de lait afin d’écouler les stocks et de faire
marcher l’économie un peu désastrée après la seconde guerre mondiale. Le fonctionnement n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Vous
remarquerez d’ailleurs que les campagnes de publicité ne disent pas que c’est
bon pour la santé, elles disent juste que les produits laitiers sont nos
« amis » pour la vie.
Un autre
exemple flagrant qui me fait bien rire, un jour j’ai vu une publicité pour Calin +, un pot de fromage
blanc, qui disait un slogan du style : « Calin+ est enrichi en
calcium et le calcium est bon pour les os ! » Les deux affirmations
sont totalement vraies, il y a du calcium dans le pot de Calin + puisque c'est un produit laitier et en effet le
calcium est bon pour les os. Mais en aucun cas ils ont dit que Calin + était
pour les os, pas bête la guêpe ! Il ne s’agit donc pas de publicité
mensongère, c’est juste le public qui va faire le rapprochement « manger
du Calin+ = bon pour mes os ». Et voilà comment on fait des amalgames pour
retourner la tête des citoyens ! Ils sont trop forts…
- Pour l’environnement
Comme je ne
connais pas les pourcentages par cœur et que d’autres ont fait ça mieux que moi
je vais me contenter de citer certains chiffres que l’on retrouve un peu
partout dès que l’on fait ses propres recherches sur le problème de l’élevage
intensif. J’ai pris les chiffres que l’on retrouve sur le site de
mangez-vegetarien.com, qui ont eux-mêmes cité clairement leurs propres sources
si vous voulez les retrouver.
La
déforestation :
« L’élevage industriel réclame des quantités astronomiques d’aliments qui
monopolisent 29% de la surface terrestre sous forme de pâturages et de cultures
fourragères ». C’est pour cela qu’une grande partie de la forêt d’Amazonie
est réduite en cendres pour faire pousser du soja ou maïs transgénique afin de
nourrir le bétail et les volailles élevés de manière intensive. N’allez pas
croire que cela ne concerne que les autres. En France nos cochons bretons sont nourris
avec des tourteaux de soja achetés au Brésil, on cautionne donc ce système…
Le
gaspillage et la pollution de l’eau : « L’agriculture utilise 70% des
ressources en eau douce, et la demande ne fait que croître.
L’eau
utilisée comme boisson, de 2 à 5 litres par jour et par personne, ne représente
que le millième de l’eau utilisée pour produire l’alimentation. En moyenne, une
alimentation carnée nécessite plus de 15 000 litres d’eau par jour et une
alimentation végétarienne 5000 litres. À titre de comparaison, 1 kg de bœuf
équivaut à une année de douche ! Il faut jusqu’à 15 000 litres d’eau pour
obtenir 1 kilo de bœuf nourri aux céréales alors que la production d’un kilo de
blé nécessite de 1 000 à 2 000 litres d’eau. En outre, les élevages, du fait de
la quantité d’excréments et d’urines rejetés par le bétail, polluent les
rivières et les nappes phréatiques. En France, 90% des nappes phréatiques sont
polluées par les pesticides (cultures) et les nitrates (lisier). Les
antibiotiques, stéroïdes et hormones de croissance polluent aussi. Aux
Etats-Unis, les fermes-usines génèrent plus de 130 fois la quantité de rejet de
la population. »
Changement
climatique :
« Le méthane est un gaz à effet de serre. Au plan mondial, 22% des
émissions de méthane proviennent du lisier, des flatulences et des éructions du
bétail. Or, il ne faut pas oublier que les élevages sont une industrie humaine
et non une réalité naturelle. Il existe donc une forte corrélation entre
l’alimentation humaine et les émissions de méthane. » Bien souvent,
lorsqu’on évoque « consommation d’énergie », ce n’est pas le steak
qui vient d’abord à l’esprit, et pourtant... Le voyage que parcourt un morceau
de viande pour arriver dans l’assiette consomme des quantités énormes d’énergie
fossile. Le cycle débute avec la culture de céréales pour nourrir les animaux,
culture qui utilise beaucoup de produits à base de pétrole. Il faut ensuite
acheminer le fourrage vers les élevages, transporter le bétail à l’abattoir (parfois
sur des milliers de kilomètres) ; à l’abattoir on procède à la
transformation ; vient ensuite la chaîne du froid, jusqu’à la
distribution. Bref, « le kilo de viande de veau équivaut à un trajet
automobile de 220 km ! l’agneau de lait : 180 km ! le bœuf :
70 km ! ». Selon les géophysiciens de l’Université de Chicago, compte
tenu de la quantité de combustibles fossiles consommés par l’ensemble de la
filière alimentaire, il apparaît qu’être végétarien génère annuellement une
tonne et demie d’émissions polluantes de moins qu’une personne suivant un
régime de type américain : encore mieux que de remplacer son auto roulant
à l’essence par une auto hybride (une tonne de moins de CO2) !
- Pour les animaux
Il y avait
58 milliards d’animaux terrestres tués dans le monde par jour en 2008 dont plus
de 3 millions en France. Bien sûr les animaux sont dotés d’un système nerveux,
ils peuvent donc ressentir la douleur comme nous. Ils ont également un cerveau
et ressentent la peur et le stress. Et pourtant dans les conditions d’élevage
actuelles (porcs sur caillebotis, poules en batteries, vaches concentrées dans
des stabulations) ils sont soumis au stress et mutilés à vif (on scie les
dents des cochons et on leur coupe la queue, on coupe le bec des poulets pour
qu’ils ne se piquent pas entre eux à cause de la folie, on gave les oies en
enfonçant un tuyau métallique jusque dans son estomac plusieurs fois par jour,
la liste est longue). On pourrait se dire que la mise à mort serait la
délivrance mais quand on voit les pratiques dans les abattoirs qui sont de plus
en plus révélées à la lumière du jour on doute… Les gens voient des images
insoutenables dans les médias, parfois des reportages sont diffusés aux
horaires des repas, les gens vont vite détourner le regard et changer de chaîne
avant de reprendre à manger leur steak ou leurs nuggets. Voilà ce que j’appelle
avoir des œillères. Si une personne devient consciente des pratiques actuelles
alors elle va devoir faire le choix entre refuser de contribuer à cette
industrie et agir en réduisant ou en changeant sa consommation ou fermer les
yeux et faire comme si la viande qu’elle a acheté a été faite de la même manière
qu’avant la révolution industrielle, avec amour et tendresse d’un petit paysan
qui laisse courir ses animaux dans le pré et qui tue une bête de ses propres
mains quand elle est trop vieille (c’est une image idyllique que je me suis
inventé, pas la réalité).
C’est sur ce
point du bien-être animal que je diffère par rapport à certains végétariens. Je
sais qu’il existe encore des petits producteurs, souvent bio mais pas
forcément, ou des personnes qui élèvent quelques poules, canards, lapins et qui
les tuent eux-mêmes. Je n’ai rien contre cette production alternative, si
petite qu’elle soit, et j’oserais même à l’encourager pour ceux qui ne veulent
pas arrêter de manger de la viande. Mais si vous décidez d’encourager cet
élevage paysan assurez vous de connaitre la provenance de la viande que vous
achetez et de savoir dans quelles conditions les animaux ont été élevés. Dans tous
les cas les gros animaux ont dû être obligatoirement envoyés dans les abattoirs
(c'est la loi) et rien que cette étape m’empêche de cautionner l’achat de viande bovine et
ovine, même si celle-ci est bio. A vous de voir là où vous placez votre curseur
d’acceptation… Dans tous les cas manger de la viande n'est toujours pas écologique.
- Pour lutter contre la faim
Il y a
suffisamment de nourriture produite dans le monde pour nourrir la population
mondiale mais il y a quand même plus de 800 millions de personnes qui ne
mangent pas à leur faim. L'agriculture des céréales s'est développée depuis
plusieurs dizaines d'années pour satisfaire en priorité les besoins de
l'élevage avant la population. Quand on sait qu'il faut 16 portions de céréales
pour produire une seule portion de viande ça fait réfléchir! Les terres, l'eau et les autres
ressources sont utilisées et polluées par le bétail au lieu de nourrir la
population locale. Les petits agriculteurs des gros pays exportateurs de
céréales (Brésil par exemple) sont expulsés de leurs terres pour faire place à
des élevages intensifs. La viande produite sera par ailleurs exportée dans les
pays gros consommateurs (Amérique du Nord, Europe). Il suffirait simplement de
destiner tous ces céréales à la population pour nourrir le monde entier.
Les carences
Je vais
passer très vite sur les carences car vous l’avez lu, les diététiciens disent
qu’il n’y a pas de risque de carence si on suit une alimentation équilibrée.
Quand on passe d’un régime carné à un régime végétarien on a souvent peur de
manquer de fer, de calcium, de vitamine B12 et de protéines. J’ai d’ailleurs
fait une analyse du fer après 1 an de végétarisme pour voir son évolution et en
fait il s’est avéré que j’en ai trop… Pour ce qui est du fer et du calcium, ils
sont très présents dans les végétaux. Les céréales, les légumineuses et les
légumes frais contiennent beaucoup de fer. Les légumes verts, les haricots, les
lentilles, le tofu et les noix contiennent beaucoup de calcium. Pour la
vitamine B12, effectivement on en trouve uniquement dans les produits animaux,
il faut donc se supplémenter. On pourrait croire que la vitamine B12 est créée
par les animaux mais en fait elle est créée par une bactérie qui se retrouve
dans la terre. Comme la plupart des animaux d’élevage ne broutent plus, elle
doit être rajoutée dans leur alimentation. Eux aussi se retrouvent donc
supplémentés en vitamines. Que l’on mange de la B12 par l’intermédiaire de la
viande ou directement en prenant un petit comprimé cela revient donc au même,
on mange la bactérie qui a été cultivée à cet effet!
Enfin pour
les protéines : c’est un mythe de croire qu’on va être carencé. Les
omnivores mangent déjà 2 fois plus de protéines par jour que ce qu’ils ont
réellement besoin. Les protéines se retrouvent partout, pas seulement dans la
viande. Les légumineuses en sont bourrées et les céréales et fruits oléagineux
aussi. Même les végétariens mangent trop de protéines par rapport à leurs
besoins. La seule recommandation à faire est de varier les sources de protéines
dans la journée afin d’apporter tous les acides aminés nécessaires au corps
humain.
Les effets bénéfiques ressentis
Ça fait donc
plus de 2 ans que j’ai arrêté la viande. Qu’est-ce qui s’est passé dans mon
corps et mon esprit ?
Déjà j’ai
pris 3 kilos en 1 an. Ça peut paraître ridicule mais quand on connait mon
gabarit ça n’est pas négligeable… Mon poids a augmenté de 11%. Pour beaucoup de
personnes ça peut paraître comme un inconvénient mais pour moi ça me va, je
n’arrivais d’ailleurs pas à grossir et maintenant je trouve que j’ai atteins
mon poids de forme. Dans la plupart des cas les gens vont maigrir quand ils
vont se mettre à manger plus de fruits et légumes car ils ingèrent plus de
fibres. Je n’ai plus
de lourdeurs après des repas ou de coups de barre à 14h. J’ai beaucoup moins
mal au ventre lors de ma digestion.
Au niveau des maladies dues aux virus ou bactéries j'en ai beaucoup moins. Chaque année j'attrapais au moins 2 gastros, plusieurs angines et un semblant de grippe. Depuis 2 ans je n'ai plus eu ces maladies. Le système immunitaire fonctionne donc mieux. Il m'arrive d'avoir des petits rhumes quand je suis fatiguée mais ceux-ci passent en quelques jours et ne sont pas trop paralysants.
Au niveau des maladies de peau, j’avais un
gros problème d’eczéma sur les mains quand je stressais, celui-ci a presque
entièrement disparu depuis que j’ai arrêté la viande. Il faut vraiment que je
sois stressée pour voir apparaitre une petite plaque sèche sur un doigt alors
qu’avant j’avais le droit aux éruptions de petites boutons qui explosaient et
qui faisaient vraiment mal. Ma peau est aussi moins grasse, je n'ai pratiquement
plus de boutons sur le visage.
Au niveau
mental, je me sens plus en accord avec mes principes et mes convictions ce qui
me remet en question en ce moment sur ma consommation de produits laitiers.
J’ai décidé d’arrêter le lait sous sa forme liquide (lait, crème liquide) car
c’est vraiment très facile à remplacer par des substituts comme le lait de riz
ou le lait de coco (je n’aime pas le lait de soja ni le lait d’amandes). Je
continue pour l’instant à manger des fromages et de temps en temps des yaourts
car je n’ai pas passé le cap psychologique lié à mes habitudes et au goût.
Quant au poisson je pense que je vais réduire encore plus ma consommation pour
à la fin le réserver uniquement aux restaurants.
Je ne suis
pas contre l’idée de devenir végan un jour puisque c'est la suite logique des choses. Si je m’y mettais dès demain je ne
pense pas que j’aurais une alimentation assez équilibrée et j’aurais trop de
frustrations par rapport au fromage.
C'est quoi la suite?
Vous pouvez
vous douter qu'à force de se renseigner notre esprit se retrouve confronté à la
réalité et on a tendance à vouloir améliorer la situation actuelle en se
penchant vers tel ou tel mode de vie afin encore là de mieux vivre avec ses
convictions. Heureusement depuis quelques années de plus en plus de gens
prennent conscience des problèmes de la société de consommation et veulent agir
en se regroupant et en créant des projets communautaires. C'est le cas pour :
- les
adeptes du recyclage, qui vont détourner des objets usités en d'autres,
- les pratiquants du zéro-déchet qui vont remplir leurs placards de bocaux en verre et trouver des recettes pour les vieux aliments,
- les
personnes contre le gaspillage qui vont s'organiser pour récupérer les restes
des supermarchés ou glaner les légumes dans les champs après les récoltes,
-les
militants du guerilla-gardening qui vont diffuser des graines et des plantes
dans les villes à des endroits incongrus. Si vous voyez des personnes la nuit
avec une lampe torche qui sont en train de planter des fleurs en pleine rue
c'est eux!
-les végan
et adeptes du bio et local bien sûr,
-les adeptes
de la simplicité volontaire ou encore appelée "mouvement slow" ou décroissance
qui vont se mettre à consommer uniquement selon leurs besoins et se séparer du
superflu en donnant, en troquant, en vivant dans une plus petite résidence...
-les
jardiniers en herbe qui se mettent à cultiver leur potager sur leur balcon,
leur jardin (communautaire ou non) ou qui mettent à disposition des potagers à
partager avec les passants
- ...
Avec tous
ces modes de vie alternatifs on sent que la révolution verte est en route!
Conclusion
Voilà
j'’avais envie de parler un peu de mon nouveau mode d’alimentation et de vie
qui va sans cesse évoluer, en m’appuyant sur certaines sources qui sont
(normalement) fiables.
Si vous
commencez à vous renseigner sur internet à propos du végétarisme, vous verrez
tout et son contraire. En effet il y a une guéguerre continuelle entre les
carnivores puristes et les végétaliens militants, les deux partis ne voulant
pas lâcher leur bout de gras. Je pense que cette histoire de mode d’alimentation
peut être interprétée de pleins de manières différentes.Par exemple les premiers vont avancer que les humains sont faits pour manger et fonctionner avec de la viande, les autres vont tout faire pour démontrer le contraire (opportunisme, absence de vraies canines, intestins longs comme les herbivores etc). Ce que l'on sait aujourd'hui c'est qu'on peut tout à fait vivre sans viande, le but est de vivre dans le présent et penser au futur avec le réchauffement climatique et la population mondiale qui ne fait que croître.
Ce que je trouve
regrettable c’est l’industrie agro-alimentaire d’aujourd’hui qui est totalement
déconnectée de ce que l’on imagine retrouver dans nos assiettes. Plus personne
ne fait le lien entre l’animal et le steak, les lobbys manipulent les gens dans
leurs intérêts, l’industrie de la viande a déshumanisé la production, tout ça
en quête de croissance économique et c’est bien connu manger de la viande est
synonyme de richesse encore aujourd'hui ! Ça se voit surtout en Chine où la
classe moyenne essaie de se démarquer des plus pauvres en voulant consommer de
la viande comme les américains et les européens. Les organismes à adhérents qui défendent les causes environnementales passent sous silence les impacts de l'élevage pour s'assurer de continuer à recevoir des dons et des financements puisque ce sont avant tout de grosses multinationales qui cherchent à obtenir le maximum d'argent.
En
conclusion je crois qu’il est venu le temps de la décroissance : revenir à une
agriculture raisonnée, locale et bio serait pour moi la meilleure solution. Les
consommateurs peuvent alors devenir consommacteurs, en choisissant ce
qu’ils consomment en toute connaissance de cause, en respectant les saisons et
en encourageant les producteurs locaux. Avec une consommation de viande
raisonnée (appelée aussi flexitarisme), les gens qui le veulent pourraient se
permettre de se payer de temps en temps de la viande plus chère mais plus
saine.
Liens pour
les vidéos à voir absolument :
-COWSPIRACY
version française (2014) : https://www.youtube.com/watch?v=yyWl9oDKAFg
Résumé : Selon les auteurs de ce documentaire, l'activité humaine qui
produit la plus importante quantité de gaz à effet de serre serait
l'agriculture animale, un fait avéré que les environnementalistes les plus
militants continuent pourtant à passer sous silence (tel que Greenpeace).
-FOOD
INC version française(2008): https://www.youtube.com/watch?v=I7FU_EMrQlY
C’est un reportage sur l’industrie alimentaire aux USA qui concerne la viande
mais aussi les fruits et légumes.
Liens des
livres qui se lisent très facilement :
-No steak –
Aymeric Caron
-Etre
végétarien : tout savoir sur le mode de vie veggie – Alexandra Lassus
Pour ceux
qui veulent en savoir plus sur le régime végétarien j’ai aussi un pdf pour
vous :
Pardon de ne pas avoir lu jusqu'au bout, je n'en ai pas eu la capacité mais quand je lis les mots diététiciens et non nutritionnistes, ça me hérisse les poils du dos...
RépondreSupprimerDe plus, je pense que les Américains sont loin d'être les mieux placés au niveau études scientifiques et alimentaires.
Quant à l'ostéoporose, elle est dûe en partie à un surplus de progestérone donc cela peut être lié au lait comme à tout autre aliment. Ne conclue pas trop vite...
Je ne critiquerai jamais ce mode de vie parce que c'est un choix mais je pense que c'est une aberration que de tenir un tel discours sur la façon de consommer autrement. Ce n'est pas contre le fait de tuer des animaux pour notre alimentation qu'il faut se battre mais contre les lobbys comme tu le mentionnes.
Il faut promouvoir l'agriculture biologique et ne pas déclarer que consommer de la bonne viande coûte cher, du producteur au consommateur, sans passer par un intermédiaire, cela a un prix juste, y compris pour les légumes.
Les gens préfèrent aujourd'hui voyager, s'acheter une télé, une berline allemande, faire des loisirs plutôt que consommer correctement.
Nos grands-parents n'avaient pas toutes nos technologies et Dieu sait que ceux qui étaient à la campagne et cultivateurs étaient ceux qui avaient le moins de problèmes de santé...
Ce n'est pas ne plus manger de viande qu'il faut choisir, mais de consommer mieux (écologiquement parlant) et cela n'est pas valable que pour la viande mais également pour les légumes et toute autre alimentation.
Mon plus grand regret est de constater que l'on peut trouver dans les médias, dans les librairies, sur internet, des discours sur la meilleure façon de consommer mais également leur opposé.
Alors la vraie question, qui détient la vérité ?
Notre santé et notre bien-être au quotidien...
Pour moi, elle passe par la viande du producteur dont je peux voir les animaux, elle passe par les légumes du potager où je peux les ramasser moi-même, elle passe par les recettes que je peux confectionner pour substituer les produits industriels (pâtes, sauces, etc.).
Et ça ne me coûte pas plus cher parce que je consomme moins mais mieux.
Et ainsi je fais un beau doigt d'honneur aux grandes surfaces.
Mais c'est un choix de vie...
Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir de te lire et tu as des remarques très pertinentes. Comme tu le dis la problématique actuelle est surtout de se battre contre les lobbys et chacun fait le choix de vie qui lui correspond : pour moi ça passe par le végétarisme, pour d'autres c'est tout simplement de revenir à la consommation locale et raisonnée mais tout en continuant la viande du producteur. Et je dois te dire que je suis totalement pour cette initiative!!
SupprimerPour le coût c'est vrai qu'on peut tout à fait s'en sortir pour le même budget mensuel qu'avant et dans mon cas pour moins cher puisque les légumineuses et autres protéines végétales coûtent quasiment rien.
La consommation a bien changé quand on compare à nos grands-parents en effet. Pas facile de trouver UNE vérité puisqu'il en existe autant qu'il y a de modes de vie. C'est pour ça que je suis contente de voir qu'il y a de plus en plus de mouvements qui s'organisent pour "retourner à un mode de consommation plus proche de celui de nos ancêtres".
Enfin j'ai orienté mon sujet sur le végétarisme ici puisque c'est ma situation actuelle et que je voulais un peu répondre à tous les commentaires que j'ai reçu depuis que j'ai annoncé ce changement dans ma vie, beaucoup de personnes n'arrivent toujours pas à comprendre mon choix.
Merci Margaux!